Sur notre blog celebrity-marketing, nous sommes les premiers à dénoncer les limites et les dangers du marketing d’influence. Non pas parce qu’on n’y croit pas, mais parce qu’au contraire, nous pensons qu’au bout du chemin, cette technique de communication a tout pour réussir à contourner les principaux obstacles que doivent franchir les marketeurs.

1- Comment être vu, dans un contexte de rejet général et d’encombrement publicitaire ?

Plus ça va, plus les gens consomment des programmes « hors pub » (streaming, abonnements, books audio ou liseuses…) ou se protègent par des ad-blocks et « skippent » les pubs quand on le leur propose…

2- Comment être crédible dans cet univers doublement suspect de la publicité virtuelle ?

Les gens ne croient plus à la pub qu’ils regardent surtout pour s’amuser ou s’étonner…Ils ne s’attachent pas aux marques ou aux entreprises, ils s’attachent aux personnes. Et Mac-Kinsey confirme, en nous indiquant que, dans sa nouvelle version du parcours du consommateur (qui remplace le devenu trop simple tunnel de conversion), les 2/3 des points de contact avec un consommateur « en phase d’évaluation active d’achat », se trouvent dans la recherche sur internet, le bouche-à-oreille et recommandations d’amis et de la famille… Au moment d’acheter, ils ne croient que dans les experts, les amis, les entrepreneurs, et s’attachent aux personnes et rarement aux marques.

3- Tout en haut de la pyramide de l’influence, se retrouvent les célébrités…

Regardez autour de vous : les influenceurs sont partout, des plus sérieux, experts de leur niche, micro-influenceurs suivis par quelques dizaines de milliers de followers, jusqu’aux plus célèbres qui réunissent des centaines de millions d’abonnés.

Et le dernier super bowl américain a démontré scientifiquement l’efficacité de ce ressort vieux comme le monde qu’est le Celebrity Marketing, bien réactualisé par les NTIC : 42% des spots diffusés à cette occasion ont eu recours à une célébrité. Et 100% des films primés par l’un des 17 classements « des meilleurs pubs du superbowl » publiés les jours suivant avaient recours au Celebrity marketing…

4- Les médias sociaux sont devenus des « media d’influence »…

Et le contenu que l’on choisit d’y lire, est en général publié par des personnes dont nous acceptons l’influence : journalistes de profession (facebook est encore la nouvelle plateforme de diffusion incontournable pour les éditeurs d’information, même si son image est mise à mal), utilisateurs de confiance, amis, experts… des gens dont nous respectons le point de vue.

5- Evidemment, le pas entre l’influence et la vente ne se fait pas d’un simple clic…

Et les petites entreprises avides de ROI en cash devront attendre encore pour y trouver leur compte… mais les solutions fluides arrivent, n’en doutez surtout pas.

6- On n’est pas les seuls à y croire !

  • C’est Mark Schaefer qui remarquait dans un post récent sur MEDIUM (média social d’influence s’il en est !) que sur LinkedIn, 144.000 professionnels revendiquaient en titre le « marketing d’influence ».
  • 80% des annonceurs affirment que leur budget « marketing d’influence » va augmenter dans les 12 mois qui viennent ; et d’ailleurs, c’est aussi la ligne budgétaire dans leurs dépenses marketing qui grandit le plus vite, juste après «le contenu».
  • Sur GOOGLE, les recherches pour « marketing d’influence » se sont multipliées par 10 en 4 ans…